A peine était il rentré de mission qu'un messager était venu le voir, lui déposant un message de l'Académie, avec laquelle il pensait pourtant avoir été clair. Celle-ci était passée outre et lui avait imposé un élève, lui adjoignant une menace que s'il refusait d'obtempérer, la Kazekage serait mise au courant, lui posant ainsi la tête sur le billot. Il avait bien réussi à repousser la date butoir quelques jours mais alas, il avait du se résoudre à la rencontrer devant le visage fermé de Marisah, qui lui avait bien fait comprendre qu'elle n'accepterait pas de refus de sa part.

Il s'était donc préparé à rencontrer cette élève manieuse de bakuton d'après son dossier, soupirant longuement de la longue mission qui l'attendait et qui l'ennuyait déjà au plus haut point. S'il devait voir le bon côté des choses, c'est qu'au moins il pourrait former l'adolescente en une kunoichi entièrement dévouée à Suna, vivant et mourant pour son village comme tous auraient dûs le faire. Il avait apparemment rendez-vous avec elle sur les terrains d'entraînements de l'académie pour une raison qu'il ignorait, vraisemblablement la mettre en confiance via utilisation d'un lieu connu.

Se redressant brusquement, il se mit en marche vers les lieux, faisant voler derrière lui sa cape noire jusqu'à arriver à l'entrée du bâtiment de sable, recevant un regard douteux, presque choqué, de la part des deux femmes à l'entrée. Cela tenait il à son regard noir, sa bouche tordue ou bien tout simplement à son expression presque rageuse, un fait rare pour cet homme d'habitude si taciturne. Dans tout les cas, il s'en rendit compte, se plaçant derrière un pilier un instant pour reprendre sa contenance en son visage fermé habituel avant de sortir pour arriver sur le lieu de rendez-vous. Cherchant un instant du regard son élève, il découvrit un visage familier, celui de la personne en question. S'approchant doucement, il la regarda d'un air froid avant de lui demander

«Tu es bien Shiranui Kangetsu? Je suis ton tuteur, Alasyah.»

Je regardai les apprenti ninja s’entraîner, lorsqu'un homme habillé en noir arriva dans la cour d’entraînement. Il regarda l'ensemble des personnes présentes puis arrêta sont regard dans ma direction, puis se mit a marcher dans ma direction. Je le regardais avancé en le détaillant, il était grand, habillé tout en noir et il avait une silhouette assez maigre. Quand il fut assez prés je put voir son visage, il était assez fin avec un air impassible, ses yeux me regardaient fixement et son petit bouc ressortait sur son visage imberbe.

Alors qu'il était arrivé prés de moi il ne dit rien pendant une poignée de seconde, puis enfin il parla :

« Tu es bien Shiranui Kangetsu ? Je suis ton tuteur Alasyah. »

« Oui c'est bien moi, je suis contente d'enfin vous rencontré Alasyah sensei. »

Je dit ceci en m’inclinant légèrement, Misuki elle ne se priva pas de le réprimandé mentalement, en lui reprochant son retard ainsi que le fait qu'il avait besoin de demandé si c'était bien son élève devant lui. Elle était décidément bien excitée celle la aujourd'hui, enfin j'allais pas encore la réprimander mais j’espérais que notre professeur nous l'enseignerait assez tôt, sinon elle allait se transformer en une sacrée peste. C'est alors qu'un fait me troubla, je regardais a coté de mon professeur mais je ne vis personne.

« Alasyah sensei serais je votre seule éleve ou un autre genin se joindra a nous ? Allons nous nous entraîner aujourd'hui ou ne ferons nous que les présentations ? »

J'ésperais que je ne l'avais pas irrité avec autant de question, cependant le programme de la journée sera fixée, le corbeau elle scandait a l’entraînement de kuujutsu et j'étais bien contente que personne d'autre ne puisse l'entendre et Abari comme d'habitude n'en plaçait pas une méme si l'on pouvait sentir un certain ennui de sa part.

«Oui c'est bien moi, je suis contente d'enfin vous rencontrer Alasyah sensei. »

Bon, il l'avait trouvée, et maintenant quoi ? Il n'avait jamais été professeur pour une raison autre que son refus catégorique, c'était son incapacité à établir un lien réel avec un élève, considérant ceux-ci non pas comme de futurs alliés importants mais comme d'actuels dérangements pour son emploi du temps autrement chargé. Il n'avait même pas répondu que la jeune fille reprenait déjà, lui demandant s'ils seraient seuls ou non et s'il l’entraînerait ou pas.

Un autre élève ? Dieux du ciel, il espérait bien que non, un seul lui suffisait amplement pour rester correct, l'idée même de devoir s'occuper d'une deuxième personne l'horrifiait presque. L'idée de l'entraîner lui plaisait en revanche, dans une logique inversée presque pitoyable. Eh oui, si elle passait rapidement Chuûnin, puis Jônin, alors il en serait débarrassé plus vite ! Et pour cela, il devait l'entraîner, lui faire subir un régime de l'enfer qui en découragerait plus d'un mais qui aurait le mérite de la rendre douée, ou du moins capable de se battre seule.

« Un peu d'entraînement me paraît une bonne idée. Je t'enseignerais donc l'art des marionnettes, qui complémente à merveille l'art clanique qui est le notre. Va à l'entrée et demande leur une marionnette de ma part, puis revient ici, je t'apprendrai aujourd'hui les mouvements simples d'une marionette et comment les contrôler. »

Il ne pouvait qu'espérer qu'elle serait douée, car il ne s'imaginait pas devoir lui enseigner pendant six mois, un an ou même plus.

Alors que l'autre abrutie me cassait les oreilles, j'entendis mon sensei prendre la parole :

« Un peu d'entraînement me paraît une bonne idée. Je t'enseignerais donc l'art des marionnettes, qui complémente à merveille l'art clanique qui est le notre. Va a l'entrée et demande leur une marionnette de ma part, puis revient ici, je t'apprendrai aujourd'hui les mouvements simples d'une marionnette et comment les contrôler. »

Misuki en était tellement contente qu'une partie de sa joie s’inscrit sur mon visage lors de ma réponse positive a mon professeur, je prit alors la direction de l'entrée pour aller cherché une marionnette.

Arrivée a l'entrée je demandais donc une marionnette de la part de mon professeur Alasyah, la personne parti en chercher une puis revint avec l'objet en question, ce dernier était mine de rien plus lourd que ce que je pensais sûrement a cause de toute les armes cachées a l'intérieur, cela me fit penser qu'il serait peut être mieux d'en informe mon professeur il serait idiot que je le blesse par inadvertance. Juste après cette pensée Misuki m'en sortit une belle :

«   C'est pas très grave si tu le blesse un peu pendant l’entraînement. »

«  Attend parce que tu pense que c'est moi qui vais le faire cet entraînement ? »

Aprés sa réponse affirmative je lui fit clairement comprendre que la personne qui allait faire cet petite séance c'était elle, la réponse ne se fit pas attendre et en plus d’être négative elle avait l'air outré. Me doutant de ce qui l’inquiétait je lui dit que n'étant qu'un apprentissage des mouvements d'une marionnette, il n'y avait quasiment aucun risque d’être bléser, en plus de lui rappeler qu'a la base c'était elle qui voulait apprendre cet art. C'est donc dans des grommellements inaudible que je lui laissais le contrôle elle prit a contre cœur, dans le même temps Abari fit bien sentir qu'elle était la, douloureux rappel pour le corbeau de ce qui allait ce passer si elle dépassait les bornes. J’espérais aussi qu'elle ne dépasserait pas les bornes, enfin la présence d'une personne pouvant la blesser quand il le veut devrait la contenir, du moins pour les gestes sa langue elle serait sûrement moins facile a museler, il n'y a plus qu'a espérer que notre professeur n'est pas l'oreille sensible.

Entre temps nous étions arrivé devant Alasyah sensei, je lui rappelait de prévenir que la marionnette était sans doute armée. Misuki se planta alors devant notre professeur est lui adressa la parole avec un léger sourire aux lèvres :

«  Désoler d'avoir mit autant de temps sensei, j'ai cependant l'impression que cette marionnette a des armes a l'intérieur, faut il les retirer ou cela n’impactera pas cet entraînement ? »

Elle avait eue l'air heureuse d'apprendre que l'entraînement commencerait immédiatement, il supposait donc avoir pris la bonne décision. Plus tôt elle serait formée, plus tôt il serait libre de cette mission ridicule, il comptait donc l'entraîner jusqu'à plus soif. Attendant qu'elle revienne, il réfléchit à l'organisation du programme d'entraînement de la jeune fille. Si elle n'était pas bête, il pouvait lui enseigner les rudiments du kuujutsu en quelques semaines, la faire passer Chûunin d'ici un mois et demi et il pourrait donc retourner à ses affaires.

Il anticipait donc un programme de plusieurs heures par jour, que ce soit dans l'enseignement des marionnettes, du Bakuton ou de la stratégie. Un travail... de professeur finalement. L'ironie de sa situation lui aurait presque arraché un sourire s'il n'avait eu le visage aussi fermé qu'une porte de prison. Il aperçut son élève revenir avec une grande marionnette de bois dans les bras avant que celle-ci ne pose l'objet à ses pieds. Elle avait au moins eu le mérite de la déposer sur un pied plutôt que de laisser tomber brusquement, même si celle-ci n'en était sans doute pas à son premier coup.

«  Désolé d'avoir mit autant de temps Sensei, j'ai cependant l'impression que cette marionnette a des armes a l'intérieur, faut il les retirer ou cela n’impactera pas cet entraînement ? »

Armée ? Le bâtiment avait confié une marionnette chargée à une élève pour sa première leçon ? Il se promit de vérifier cela auprès de l'accueil après la leçon et si le fait était avéré, d'en toucher deux mots à la Kazekage qui serait vraisemblablement très intéressée par la relâche apparente des enseignants. Touchant la marionnette en divers points, il détermina qu'elle était bel et bien chargée. Un infime soupir s'échappa de ses lèvres et il décida de ne pas faire part des faits à l'adolescente.

«La marionnette n'est pas armée, tu n'es simplement pas encore habituée au poids de certaines d'entre elles. Il s'agit d'un modèle renforcé et prévu pour résister aux élèves maladroits voir carrément incompétents. Sache cependant que de lourdes sanctions attendent ceux qui les esquintent, donc prends garde.

La leçon maintenant. Visualises ton chakra tels des fils, que tu relieras aux extrémités que suivent : les pieds, les mains et la tête pour la main gauche, les genoux et les coudes pour la main droite. A partir de là, tu devras t'exercer et te familiariser avec la coordination des mouvements de tes doigts et ceux du pantin. A toi. »

Mon professeur eu l'air pensif après la question que posa Misuki, il toucha la marionnette en plusieurs endroits puis déclara qu'elle n'était pas armée, juste renforcée pour les incompétent et les malhabile. Cela me rassura, en même temps je repensai aux paroles de mon prof, il avait bien dit « notre art clanique » cela me rassurai au moins un peu sur ce qu'il pouvait penser.

Alors que notre gentille et ennuyeuse Shiranui réfléchissais a des choses sans intérêt je me concentrais sur la leçon, j'écoutais ces instructions et en hochant la tête je les mit a exécution. Imaginer des fils de chakra et les reliés aux points évoqués ne fut pas difficile, cependant la mouvoir fut une autre paire de manche. Je ne pensais pas que sa serait aussi difficile, les premiers pas et mouvement de bras furent hasardeux, même un ivrogne était plus habile que cela. Il était cependant hors de question de partir avant de plus moins maîtriser les déplacements, même basiques sinon les deux autres n'allaient pas se priver de me chambrer. L'apprentissage des mouvements ne se fit pas complètement, mais j'avais bien avancé a mon goût, j'étais passé de l'ivrogne aux membres cassé a une personne presque normal. Il m'arrivait cependant encore de confondre parfois certain doigts mais de toute façons on ne pouvait apprendre en une seule journée, a moins d’être un génie ce que je n'étais pas. J'avais passé l’après midi a m’entraîner sous l’œil de notre professeur, il n'est pas très causant et je ne parlerai pas de son visage aussi expressif qu'une statue, cependant les rares paroles prononcés furent des conseils assez utiles. Arrivé en fin d’après midi, j'allais aller redonner la marionnette a l’accueil, je posa une question :

«  Alasyah sensei, pourrais je posséder ma propre marionnette ? Comme sa je pourrai continuer a m’entraîner même si vous deviez être occupé ailleurs, d’ailleurs aurons nous une autre séance d’entraînement demain ? »

²
J’espérais une réponse positive surtout pour la première question, je pourrai ainsi appliquer quelque idées que j'avais eu, pour une fois mon sourire exprimais une réelle joie chose qui surpris les  deux autres.

Elle n'était pas mauvaise. Clairement pas une génie non, mais il saurait s'en accommoder et en faire une marionnettiste décente, peut être même douée. Elle s'était pas mal emmêlée au début, faisant tituber et trébucher le pantin à tel point qu'il l'avait crue sous une quelconque substance hallucinogène, mais elle avait au moins eue la décence de continuer et de persévérer malgré ses échecs. C'était bien le minimum à faire si elle souhaitait devenir une kunoichi plutôt qu'une femme au foyer, mais les gestes restaient hasardeux.

Il l'avait dirigée plusieurs fois, donnant tour à tour conseil et claquements de langues désapprobateurs jusqu'à ce que la jeune fille parvienne à faire parcourir trois mètres de suite à la marionnette sans la faire tomber. Cela fût marqué d'un soupir de la jeune fille suivi d'une exclamation de joie de sa part avant qu'il ne l'autorise à ramener le pantin à l'accueil, ce qu'elle s'empressa presque de faire, ce qui l'agaça un instant, bien vite réprimé. Elle revint des étoiles plein les yeux, lui demandant d'un air enthousiaste.

« Alasyah sensei, pourrais je posséder ma propre marionnette ? Comme ça je pourrai continuer a m’entraîner même si vous deviez être occupé ailleurs, d’ailleurs aurons nous une autre séance d’entraînement demain ?»

Elle ignorait donc entièrement les règles habituelles des marionnettistes. En général, ceux-ci créaient eux même leur premier pantin, ce qui expliquait le lien qu'ils avaient avec celui-ci. Enfin, pour le moment elle pouvait bien en récupérer une d'entraînement, cela ne pourrait que lui faire du bien.

«Tu iras demain voir maître Sheni, un excellent fabriquant dans les quartiers artisanaux et tu lui demanderas un pantin d'entraînement de ma part. Ce sera ta première marionnette, bien que ce soit un modèle creux pour t'habituer à leur maniement. Quant à ta seconde question, nous nous rejoindrons tout les jours ici à neuf heures pour t'entraîner au kuujutsu jusqu'à quatorze heures. Tu seras libre le reste de l'après-midi, mais sache que je compte sur ton sérieux. »

Oui, cela suffirait pour le moment. Et s'il découvrait qu'elle se relâchait, il se montrerait bien plus sévère.

Il me répondit après un instant, et sa réponse fut un déluge de bonheur pour moi, j'allais pouvoir m’entraîner comme je le voulais enfin si les deux autres le voulait bien, mais bon je savais comment m'y prendre pour qu'elles accèdent a ma demande. En plus les cours allait continuer et contrairement a Shiranui je voulait pas d'un boulet pour me retarder,  je remercia Alasyah sensei et lui souhaitait une bonne fin de journée. Je rapportait ensuite la marionnette a l'accueil pour ensuite prendre la direction de notre maison, je demandait aux deux autres ce qu'elles voulaient manger, et Abari répondit immédiatement qu'elle voulait de l'escalopé pané avec une bonne dose de riz.

Chose rare qu'elle se manifeste aussi rapidement surtout sur un sujet aussi insignifiant que la nourriture, cependant je lui proposais des croquettes de pomme de terre a la place du riz, un bon plat sa ne se fait pas a moitié. Je n’eus pour seule réponse qu'un oui, par contre on entendait limite le ventre derrière, bon allez acheté ce qu'il faut pour sa et direction la cuisine après, quoique une bonne douche serait peut être mieux avant de faire a manger.